L’urgence d’éradiquer l’amiante au sein du parc immobilier français se traduit au sein des transactions immobilières par l’obligation de réaliser un diagnostic amiante dans tout logement situé au sein d’un bâtiment initié avant juillet 1997, c’est-à-dire à une date précédant l’interdiction officielle de l’usage d’amiante dans la construction.
Matériau toxique dont les fibres se propagent dans l’air à l’insu de tous, l’amiante a été utilisé dans la composition de certains éléments constructifs, qui font justement l’objet de la surveillance réalisée au travers du diagnostic amiante.
Avant une vente, le diagnostic amiante est obligatoire mais il l’est aussi avant une location, depuis la loi Alur du 24 mars 2014 et dans ce cas, une copie du rapport doit être tenue à disposition du locataire.
Après une investigation poussée, le professionnel formé et certifié qui intervient atteste de la présence ou non d’amiante et tout diagnostic positif induit nécessairement d’autres contrôles à plus ou moins long terme : une vérification de l’état de conservation des parties amiantées tous les trois ans ou des actions correctives qui peuvent même être radicales, à réaliser dans les 36 mois qui suivent le repérage initial.
En cas de doute, des mesures d’empoussièrement peuvent aussi être prescrites par le diagnostiqueur.